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les lois de la Création

9 janvier 2016

L’UNIVERS

L’UNIVERS

L’UNIVERS ! Lorsque l’être humain   emploie ce mot, il le fait souvent de façon irréfléchie, sans se faire une   image de ce qu’est réellement cet univers dont il parle.

Or, nombre de ceux qui essaient de se   représenter quelque chose de précis à ce sujet voient en esprit   d’innombrables corps cosmiques, de nature et de grandeur très diverses,   organisés en systèmes solaires, décrire leur orbite dans le cosmos. Ils   savent qu’il y a sans cesse des mondes nouveaux et de plus en plus nombreux à   découvrir à mesure que l’on crée des instruments plus précis et de plus   grande portée. Le commun des mortels se contente du mot « infini », ce qui   est une erreur, car cela fait naître en lui une image erronée.

L’univers n’est pas infini. Il est la   Création matérielle, et donc l’œuvre du Créateur. Comme toute œuvre, cette   œuvre se trouve à côté de celui qui l’a créée et, en tant que telle, elle est   limitée.

Des personnes soi-disant évoluées sont   souvent fières d’avoir reconnu que Dieu est présent dans la Création entière,   dans chaque fleur, dans chaque pierre, et que les forces motrices de la   nature sont Dieu, c’est-à-dire tout ce qui est insondable, tout ce qui est   perceptible sans pouvoir être réellement saisi pour autant : une Force   originelle constamment en action, la Source de force qui se renouvelle   éternellement d’elle-même, la Lumière originelle inessentielle. Ces personnes   se croient considérablement évoluées en ayant conscience de trouver Dieu   partout, de le rencontrer partout, en tant que Force motrice qui pénètre   toute chose et est constamment à l’œuvre dans le seul but de faire avancer   l’évolution vers la perfection.

Mais cela n’est juste que dans un   certain sens. Nous ne rencontrons dans la Création entière que sa Volonté, et   par là même son Esprit, sa Force. Lui-même se trouve bien au-dessus de la   Création.

La Création matérielle fut liée dès   son origine aux lois immuables du devenir et de la décomposition, car ce que   nous appelons lois de la nature est la Volonté créatrice de Dieu qui, en se   réalisant, forme continuellement de nouveaux mondes et les décompose. Cette   Volonté créatrice est uniforme dans l’ensemble de la Création à laquelle   appartiennent le monde de matière subtile et celui de matière dense, qui ne   font qu’un.

L’uniformité absolue et immuable des   lois originelles, donc de la Volonté originelle, a pour conséquence que le   plus petit fait se produisant sur la Terre de matière dense se déroule   invariablement dans les mêmes conditions que celles auxquelles tout événement   est obligatoirement soumis, y compris les plus grandioses de la Création et   le processus créateur proprement dit.

La forme rigoureuse de la Volonté   originelle est claire et simple. Une fois qu’elle a été reconnue, nous la   retrouvons aisément en toute chose. Le caractère confus et incompréhensible   de maints événements vient uniquement des multiples enchevêtrements résultant   des tours et détours engendrés par les différentes formes du vouloir humain.

L’œuvre de Dieu qu’est l’Univers est   donc, en tant que Création, soumise aux lois divines immuables et parfaites   en tout ; elle en est également issue, et de ce fait limitée.

L’artiste, par exemple, est aussi dans   son œuvre, il s’exprime en elle, et pourtant il se tient personnellement à   côté d’elle. L’œuvre est limitée et éphémère, mais le talent de l’artiste ne   l’est pas pour autant. L’artiste, c’est-à-dire le créateur de l’œuvre, peut   détruire son œuvre – dans laquelle repose son vouloir – sans qu’il en soit   lui-même affecté. Il n’en restera pas moins l’artiste.

Nous reconnaissons et retrouvons   l’artiste dans son œuvre, et il nous devient familier sans que nous ayons   besoin de l’avoir vu personnellement. Nous avons ses œuvres, son vouloir y   repose et fait impression sur nous. Il vient par-là à notre rencontre et peut   néanmoins vivre sa propre vie loin de nous.

L’artiste créateur et son œuvre donnent   un pâle reflet des rapports entre la Création et le Créateur.

Seul est éternel et sans fin, et donc   infini, le cycle de la Création dans son devenir, sa décomposition et son   renouvellement constants.

C’est dans le cadre de ce processus   que s’accomplissent également toutes les révélations et toutes les prophéties   et que, finalement, le « Jugement dernier » s’accomplira aussi pour la Terre   !

Le Jugement dernier, c’est-à-dire le   Jugement ultime, se déclenche un jour pour chaque corps cosmique matériel,   mais il ne se produit pas en même temps dans l’ensemble de la Création.

C’est là un événement nécessaire dans   la partie de la Création qui, dans son cycle, atteint le point où doit   commencer sa décomposition afin de pouvoir prendre une forme nouvelle lors de   son parcours ultérieur.

Ce cycle éternel ne doit pas être   confondu avec la révolution de la Terre et avec celle d’autres astres autour   de leur soleil ; il s’agit du grand cycle, du cycle plus vaste que tous les   systèmes solaires sont tenus de parcourir de leur côté, tout en effectuant   séparément leur propre mouvement.

Le point où doit commencer la   décomposition de chaque corps cosmique est défini avec exactitude, toujours   en raison de la logique des lois naturelles. C’est à un endroit bien précis   que doit se dérouler le processus de désagrégation, et cela indépendamment de   l’état du corps cosmique en question et de ses habitants.

Irrésistiblement, le cycle entraîne   chaque corps cosmique vers ce point, et l’heure où s’accomplira la   désintégration viendra sans le moindre retard. Comme pour toute chose dans la   Création, cette décomposition n’est en réalité qu’une transformation   permettant une évolution ultérieure. L’heure du choix décisif est alors venue   pour chaque être humain : soit il se trouve élevé vers la Lumière s’il aspire   à ce qui est de nature spirituelle, soit il reste enchaîné à la matière à   laquelle il est attaché si, par conviction, il déclare que seul ce qui est   matériel a de la valeur.

En pareil cas, conformément aux lois   et en conséquence de son propre vouloir, il ne peut se dégager de la matière   et, sur la dernière partie du chemin, il se trouve alors entraîné avec elle   dans la décomposition. C’est la mort spirituelle ! Elle équivaut à être rayé   du Livre de la Vie.

Cet événement, en soi tout naturel,   est également appelé la damnation éternelle parce que celui qui se trouve   ainsi entraîné dans la désagrégation « doit cesser d’avoir une existence   personnelle ». C’est le sort le plus épouvantable qui puisse frapper l’être   humain. Ce dernier est considéré comme une « pierre de rebut » qui ne peut   plus servir à l’édification spirituelle et doit par conséquent être broyée.

Cette séparation entre l’esprit et la   matière – qui s’effectue elle aussi sur la base de lois et de processus tout   naturels – est ce qu’on appelle le « Jugement dernier », qui est lié à de   grands bouleversements et à de profondes transformations.

Que cette désintégration ne s’effectue   pas en une seule journée terrestre, chacun le comprendra aisément ; car, pour   les événements cosmiques, mille ans sont comme un jour.

Or, nous sommes en plein début de   cette époque. La Terre arrive maintenant au point où elle s’écarte de   l’orbite suivie jusqu’à présent, ce qui doit aussi se manifester de façon   très sensible dans la matière dense. Le processus de séparation entre tous   les êtres humains est alors renforcé ; il a déjà été préparé depuis quelque   temps, mais ne s’est traduit jusqu’ici que par des « opinions » et des «   convictions ».

Chaque heure de l’existence terrestre   est par conséquent plus précieuse que jamais. Que celui qui cherche   sérieusement et veut apprendre déploie tous ses efforts pour s’arracher aux   pensées viles qui l’enchaînent inévitablement à ce qui est terrestre. Sinon,   il court le danger de rester accroché à la matière et de se trouver entraîné   avec elle dans la décomposition totale.

Mais ceux qui aspirent à la Lumière   verront peu à peu leurs liens avec la matière se relâcher et ils seront   finalement élevés vers la patrie de tout ce qui est spirituel.

Alors la scission entre la Lumière et   les ténèbres sera définitivement consommée et le Jugement accompli.

« L’univers », c’est-à-dire la   Création entière, ne disparaît pas en l’occurrence : ce sont les corps   cosmiques qui disparaissent, mais ils ne se trouvent entraînés dans le processus   de décomposition qu’à partir du moment où leur cours atteint le point où doit   commencer la décomposition, et par là même la séparation préalable.

Cet accomplissement se déclenche sous   l’effet naturel des lois divines qui étaient présentes dans la Création dès   son origine, qui ont donné naissance à la Création elle-même et qui   aujourd’hui encore, de même qu’à l’avenir, portent invariablement en elles la   Volonté du Créateur. C’est, en un cycle éternel, un processus constant de   création, de semailles, de maturation, de récolte et de décomposition afin   que, régénéré par l’alternance des combinaisons, tout prenne à nouveau   d’autres formes qui vont au-devant d’un nouveau cycle.

Pour se représenter le cycle de la   Création, on peut s’imaginer un entonnoir géant ou un cratère gigantesque   d’où jaillit constamment, en un flux intarissable, la semence originelle qui,   animée de mouvements giratoires, tend vers une nouvelle combinaison et un   nouveau développement, exactement comme la science l’a déjà reconnu et noté   fort justement.

D’épaisses nébuleuses se forment par   friction et par association ; elles donnent à leur tour naissance à des corps   cosmiques qui, en vertu de lois immuables et selon une logique infaillible,   se regroupent en systèmes solaires et doivent, tout en effectuant leur propre   révolution, suivre ensemble le grand cycle, qui est le cycle éternel.

Il en est exactement de même pour les   processus qui sont visibles à l’œil terrestre que pour les grands événements   cosmiques : la semence est suivie du développement, de la formation, de la   maturation, de la récolte ou de la décomposition, ce qui entraîne pour les   plantes, le corps des animaux et celui des humains une transformation et une   désagrégation en vue d’une évolution ultérieure. Les corps cosmiques visibles   sur le plan de la matière dense – qui ont un environnement bien plus   important de matière subtile, et donc invisible à l’œil terrestre – sont dans   leur cycle éternel soumis au même processus, puisque les mêmes lois y sont à   l’œuvre.

Même le sceptique le plus fanatique ne   saurait nier l’existence de la semence originelle, et pourtant aucun œil   terrestre n’est en mesure de la voir parce qu’elle est d’un autre genre de   matière, une matière « de l’au-delà ». Continuons tout simplement à l’appeler   matière subtile.

Il n’est pas difficile non plus de   comprendre que, dans l’ordre naturel des choses, le monde qui se forme   d’abord à partir de cette semence est lui aussi de matière subtile et ne peut   donc être perçu avec les yeux terrestres. Seul le précipité le plus grossier   qui en résulte ultérieurement, et qui dépend du monde de matière subtile,   forme peu à peu le monde de matière dense avec ses corps de matière dense :   c’est uniquement cela que l’on peut observer à ses plus infimes débuts avec   les yeux terrestres et tous les autres instruments de matière dense qui   viennent s’y ajouter.

Il n’en va pas autrement des   enveloppes de l’être humain proprement dit, qui est de genre spirituel et   dont je reparlerai. Au cours de ses pérégrinations à travers les mondes de   genres différents, son vêtement, son manteau, son enveloppe, son corps ou son   instrument peu importe le nom que l’on donne à l’enveloppe en question – doit   toujours être de la même substance que celle de l’environnement dans lequel   il pénètre à chaque fois, afin qu’il s’en serve comme d’une protection et   d’un instrument qui lui est indispensable s’il veut avoir la possibilité d’y   agir directement et efficacement.

Mais puisque le monde de matière dense   dépend du monde de matière subtile, il s’ensuit que tout ce qui se produit   dans le monde de matière dense a également des répercussions dans le monde de   matière subtile.

Ce vaste environnement de matière   subtile a lui aussi été créé à partir de la semence originelle, il parcourt   le même cycle éternel et est finalement poussé et aspiré à son tour vers   l’arrière du gigantesque entonnoir qui a déjà été mentionné, là où se produit   la décomposition, pour être refoulé de l’autre côté en tant que semence   originelle appelée à un nouveau cycle.

Comme pour l’activité du cœur et la   circulation du sang, cet entonnoir est en quelque sorte le cœur de la   Création matérielle. Le processus de décomposition touche par conséquent   l’ensemble de la Création, y compris la partie de matière subtile, puisque   tout ce qui est matériel se désagrège et retourne à l’état de semence   originelle pour prendre une forme nouvelle. Il n’y a là absolument rien   d’arbitraire, tout se développe au contraire suivant la logique évidente des   lois originelles qui ne tolèrent pas d’autre voie.

À un point bien précis du grand cycle   arrive donc l’instant où, pour tout ce qui est créé – qu’il s’agisse de   matière dense ou de matière subtile – le processus de décomposition se   prépare de façon autonome au sein même de ce qui est créé, et finit par se   déclencher.

Or, ce monde de matière subtile est le   lieu de séjour transitoire de ceux qui ont quitté cette Terre : c’est ce   qu’on appelle l’au-delà. Il est intimement lié au monde de la matière auquel   il appartient, et il ne fait qu’un avec lui. À l’instant du trépas, l’être   humain, avec le corps de matière subtile qu’il portait en même temps que son   corps de matière dense, pénètre dans l’environnement de matière subtile qui   entoure le monde de matière dense, abandonnant à ce dernier son corps de   matière dense.

Et puisque ce monde de matière subtile   − l’au-delà − fait partie de la Création, il est soumis aux mêmes lois de   l’évolution permanente et de la décomposition. Lorsque commence la   désintégration, une séparation entre le spirituel et le matériel se produit,   là encore, de façon toute naturelle. Que ce soit dans le monde de matière   dense ou dans celui de matière subtile, l’esprit de l’être humain, son « moi   » véritable, doit, selon son état spirituel, ou bien se mouvoir vers le haut   ou bien rester enchaîné à la matière.

L’aspiration sincère vers la Vérité et   la Lumière rendra chacun spirituellement plus pur et donc plus lumineux grâce   au changement que cela implique pour lui, ce qui, tout naturellement, le   détachera de plus en plus de la lourde matière et ne pourra que l’entraîner   vers les hauteurs, conformément à sa pureté et à sa légèreté.

Quant à celui qui ne croit qu’à la   matière, il se lie lui-même à cette dernière en raison de sa conviction, et   il y reste enchaîné, de sorte qu’il ne saurait être entraîné vers le haut.   Par suite d’une décision prise personnellement, une séparation a donc lieu   entre ceux qui aspirent à la Lumière et ceux qui sont liés aux ténèbres,   conformément aux lois naturelles existantes de la pesanteur spirituelle.

Il devient par-là évident que, lors du   processus purificateur de ce que l’on appelle l’au-delà, un terme effectif   est également mis un jour à la possibilité d’évolution des trépassés. Ultime   décision ! Soit les êtres humains de ce monde et de l’autre seront   suffisamment ennoblis pour pouvoir être élevés vers les régions de Lumière,   soit – selon leur propre vouloir – ils resteront prisonniers de leur nature   vile et seront donc finalement précipités dans la « damnation éternelle » ;   en d’autres termes, ils seront entraînés dans la décomposition avec la   matière dont ils ne pourront se détacher, ils subiront eux-mêmes   douloureusement cette décomposition et cesseront par-là d’avoir une existence   personnelle.

Ils seront dispersés comme de la balle   dans le vent, réduits en poussière et par là même rayés du Livre d’or de la   Vie !

Ce que l’on nomme le « Jugement   dernier », autrement dit le Jugement ultime, est donc lui aussi un événement   qui, sous l’effet des lois qui régissent la Création, s’accomplit tout   naturellement et de façon telle qu’il ne pourrait en être autrement. Là   encore, l’homme ne récolte jamais que les fruits de ce qu’il a lui-même   voulu, c’est-à-dire ce qu’il engendre par sa conviction.

Le fait de savoir que tout ce qui se   produit dans la Création se manifeste autoactivement selon la plus stricte   logique, que les êtres humains, et eux seuls, sont toujours, par leurs désirs   et leur vouloir, à l’origine du fil conducteur de leur destin et que le   Créateur n’intervient pas en observateur pour récompenser ou pour punir,   n’amoindrit en rien sa grandeur mais ne peut qu’inciter à le considérer comme   bien plus sublime encore.

La grandeur du Créateur réside dans la   perfection de son œuvre, et cette perfection oblige à lever les yeux avec   vénération, puisque l’Amour le plus grand et la Justice la plus incorruptible   sont immanquablement inclus dans l’événement le plus important comme dans le   plus insignifiant.

L’être humain est grand lui aussi,   placé en tant que tel dans la Création, en tant que maître de son propre   destin ! Grâce à sa volonté, il peut s’élever au-dessus de l’œuvre,   contribuant ainsi à un plus grand épanouissement de cette dernière, mais il   peut aussi l’avilir et s’y empêtrer au point de ne plus pouvoir s’en dégager   et d’aller avec elle au-devant de la décomposition, que ce soit dans le monde   de matière dense ou dans celui de matière subtile.

En conséquence, libérez-vous de toute   emprise des sentiments de bas niveau : il en est grand temps ! L’heure   approche où le délai imparti à cet effet va expirer ! Réveillez en vous   l’aspiration pour ce qui est pur, vrai et noble ! −

Loin au-dessus du cycle éternel de la   Création plane au centre, telle une couronne, une « Île Bleue », demeure des   bienheureux, des esprits purifiés qui sont déjà autorisés à séjourner dans   les régions de Lumière ! Cette Île est séparée de l’univers. Elle ne   participe donc pas au rythme cyclique mais, bien qu’elle soit située très   haut au-dessus de la Création qui décrit son cycle, elle en est le soutien et   constitue le point central d’où partent les forces spirituelles. C’est l’Île   tout en haut de laquelle se trouve la ville aux rues d’or, tant célébrée. Là,   plus rien n’est soumis au changement. Il n’est plus de « Jugement dernier » à   craindre. Ceux qui peuvent y séjourner sont dans la « Patrie ».

Mais aux confins de cette Île Bleue, à   son point culminant, inaccessible aux pas de ceux qui ne sont pas appelés,   s’élève... le Manoir du Graal si souvent chanté dans les poèmes !

Entouré de légendes, objet   d’innombrables aspirations, c’est là qu’il se dresse dans la Lumière de la   plus grande splendeur. Il recèle la Coupe sacrée du pur Amour du Tout-Puissant   : le Graal !

Les plus purs des esprits sont commis   à sa garde. Ils sont porteurs de l’Amour divin sous sa forme la plus pure, un   Amour fondamentalement différent de ce que les hommes se représentent sur   Terre, bien qu’ils en ressentent les effets chaque jour et à chaque heure.

C’est par des révélations que fut   annoncée l’existence du Manoir ; en de nombreuses gradations, cette nouvelle   suivit le long chemin qui, depuis l’Île Bleue, descend à travers le monde de   matière subtile, jusqu’à ce que, grâce à quelques poètes profondément   inspirés, elle parvînt finalement aux hommes de cette Terre de matière dense.   Transmis toujours plus bas, de degré en degré, ce qui est vrai subit ainsi –   sans qu’on l’eût voulu – di verses altérations, de sorte que la dernière   version ne pouvait être qu’un reflet maintes fois troublé, qui donna lieu à   de nombreuses erreurs.

Or, lorsque la souffrance et une   ardente supplication émanent d’une partie de la grande Création se trouvant   dans une profonde détresse et montent vers le Créateur, un serviteur de la   Coupe est envoyé en tant que porteur de cet Amour pour intervenir dans la   misère spirituelle en apportant son aide. Ce qui, dans l’œuvre de la   Création, plane uniquement sous forme de mythe et de légende pénètre alors de   façon vivante dans cette Création !

Cependant, de telles missions ne sont   pas fréquentes. Elles s’accompagnent à chaque fois de transformations   radicales et de grands bouleversements. Ceux qui sont ainsi envoyés apportent   la Lumière et la Vérité aux égarés, la paix aux désespérés ; par leur   Message, ils tendent la main à tous les chercheurs pour leur offrir un   courage nouveau et une force nouvelle et les guider, à travers tout ce qui   est ténèbres, vers le haut, vers la Lumière.

Ils ne viennent que pour ceux qui   aspirent à l’aide de la Lumière, et non pour les railleurs et les êtres   infatués d’eux-mêmes

Dans la Lumière de la Vérité

Message du Graal

De Abd-ru-shin

 

 

 

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31 décembre 2014

DEVOIR ET FIDÉLITÉ

DEVOIR ET FIDÉLITÉ

DE TOUT temps, l'accomplissement du devoir fut considéré comme la   vertu la plus haute pour un être humain. Parmi tous les peuples, elle occupa   un rang qui surpassait tout et était encore plus important que la vie elle   même. Cette vertu était tellement appréciée qu'elle conserva la première   place, même parmi les intellectualistes auxquels finalement rien n'était plus   sacré que leur propre intellect devant lequel ils s'inclinaient servilement.

La conscience de la nécessité d'accomplir son devoir subsista ; même   la domination de l'intellect ne put l'ébranler. Les ténèbres trouvèrent   néanmoins un point vulnérable qu'elles se mirent à ronger à la racine. Là   comme partout ailleurs, elles déformèrent cette notion. L'idée de   l'accomplissement du devoir demeura, mais les devoirs proprement dits furent   définis par l'intellect et de ce fait liés à la Terre, devenant ainsi oeuvre   fragmentaire et imparfaite.

Il est par conséquent tout naturel qu'un être intuitif ne puisse   souvent reconnaître comme justes les devoirs qui lui sont assignés. Il entre   ainsi en conflit avec lui-même. Pour lui aussi, l'accomplissement du devoir   est l'une des lois les plus éminentes que doit observer l'être humain. Et   pourtant, il ne peut s'empêcher de reconnaître que l'accomplissement des   devoirs qui lui sont imposés l'oblige parfois à agir contre sa conviction.

Il en résulte que naissent certaines formes, non seulement au plus   profond de celui qui se tourmente de la sorte, mais aussi dans le monde de   matière subtile, et ces formes font également surgir mécontentement et   discorde chez autrui. La tendance à dénigrer et à être insatisfait touche des   milieux de plus en plus étendus, et personne n'est en état d'en découvrir la   véritable cause. On ne peut la reconnaître parce que ses effets proviennent   de la matière subtile ; ils sont issus des formes vivantes engendrées par   l'être humain intuitif partagé entre son désir d'accomplir son devoir et son   intuition qui voudrait prendre une autre direction.

Il est donc nécessaire qu'une modification intervienne ici afin de   mettre un terme à ce mal. Devoir et conviction intérieure doivent toujours   être en

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accord. Il est faux qu'un être humain consacre sa vie à l'accomplissement   d'un devoir qu'il ne peut reconnaître comme juste en son for intérieur !

Ce n'est que dans la concordance parfaite entre la conviction et le   devoir que tout sacrifice acquiert sa valeur réelle. Or, si un être humain   risque sa vie uniquement pour un devoir qu'il accomplit sans conviction, il   se ravale au niveau du mercenaire qui est au service d'un autre et se bat   pour de l'argent, comme le firent les lansquenets. Dans ces conditions, cette   façon de combattre devient meurtre ! Mais quiconque engage sa vie par   conviction porte effectivement en lui l'amour de la cause pour laquelle il a   décidé de se battre de son plein gré.

Voilà ce qui compte avant tout pour lui ! L'amour doit être à la base   de son action, l'amour pour la cause ! Voilà ce qui rend vivant le devoir   qu'il accomplit, et ce devoir se trouve élevé à un niveau tel que l'être   humain en place l'accomplissement au-dessus de tout.

L'accomplissement machinal et rigide du devoir se distingue ainsi   tout naturellement d'un accomplissement vivant. Or, seul ce qui est vivant a   une valeur et un effet sur le plan spirituel. Tout le reste ne peut servir   qu'à des buts matériels ou intellectuels et apporter des avantages de cet   ordre, encore que ceux-ci soient de courte durée et seulement passagers   puisque seul ce qui est vivant perdure.

C'est ainsi que l'accomplissement du devoir fondé sur la conviction   devient fidélité authentique, volontaire et évidente pour celui qui l'exerce.   Dans ce cas, l'être humain ne veut ni ne peut agir autrement, il ne saurait   ni trébucher ni sombrer car pour lui la fidélité est authentique, elle est   étroitement unie à lui, elle fait même partie intégrante de lui et il lui est   impossible de s'en défaire.

C'est pourquoi l'obéissance aveugle et l'accomplissement aveugle du   devoir n'ont pas plus de valeur que la foi aveugle ! 11 manque aux deux la   vie parce que l'amour y fait défaut !

C'est uniquement à cela que l'être humain reconnaît immédiatement la   différence entre l'authentique conscience du devoir et le sens du devoir qui   n'est que le fruit de l'éducation. L,'un jaillit de l'intuition tandis que   l'autre n'est compris que par l'intellect. L'amour et le devoir ne peuvent   donc jamais se trouver en opposition ; ils font un là où ils sont   authentiquement ressentis, et c'est de leur union que naît la fidélité.

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Là où l'amour fait défaut, il n'y a pas de vie ; tout est mort. Le   Christ l'a d'ailleurs bien souvent mentionné. Ce principe est inhérent aux   lois primordiales de la Création, il est donc universel et ne tolère aucune   exception.

L'accomplissement du devoir qui, rayonnant, jaillit spontanément   d'une âme humaine ne peut jamais être confondu avec le devoir qui n'attend   qu'une récompense d'ordre matériel ; tous deux se reconnaissent aisément.   C'est pourquoi, laissez s'épanouir en vous la véritable fidélité, ou bien   abstenez-vous là où vous ne pouvez rester fidèles !

La fidélité ! Elle fut souvent célébrée, mais jamais comprise !   L'être humain de la Terre a profondément avili la notion de fidélité, comme   tout le reste d'ailleurs. Il l'a rétrécie, comprimée en des formes rigides.   Tout ce qui, en elle, était grand, libre et beau, devint inexpressif et   glacé, si bien que ce qui était tout naturel devint forcé !

Selon les notions actuelles, la fidélité a cessé d'appartenir à la   noblesse d'âme pour devenir un simple trait de caractère. Cela fait une   différence comme le jour et la nuit. La fidélité en perdit son âme. Et là où   elle est nécessaire, elle est devenue un devoir. On la déclara ainsi   indépendante. Libre de toute attache, elle est isolée, et par conséquent...   erronée ! Elle aussi fut déformée et altérée par la faute des êtres humains.

La fidélité n'est pas quelque chose d'indépendant ; elle est   uniquement le propre de l'amour, de l'amour véritable qui englobe tout ! Or,   tout englober ne signifie nullement, comme on pourrait le penser, tout   embrasser en même temps, selon le point de vue humain qui s'exprime par   l'expression bien connue : « embrasser le monde entier ». Tout englober   signifie : pouvoir tout inclure, et cela vaut pour ce qui est subjectif comme   pour ce qui est objectif ! L'amour ne se rapporte pas seulement à quelque   chose de bien précis, il n'est pas fait pour être exclusif !

Le véritable amour n'exclut rien de ce qui est pur ou maintenu pur,   peu importe que cela concerne des personnes ou la patrie, le travail ou la   nature. C'est en cela que réside son caractère universel. Et la qualité de   cet amour véritable est la fidélité qui, pas plus que la notion de chasteté,   ne doit être considérée selon la mesquine étroitesse des conceptions   humaines.

Il n'y a pas de vraie fidélité sans amour, de même qu'il n'y a pas de   véritable amour sans fidélité. Or, l'être humain d'aujourd'hui considère   l'accomplissement du devoir comme étant la fidélité ! Il en fait une

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forme rigide où il n'est pas nécessaire que l'âme vibre. Et cela est   faux. La fidélité est uniquement le propre de l'amour véritable, lequel se   confond avec la justice. Cet amour n'a cependant aucun rapport avec le fait   d'être amoureux.

La fidélité réside dans les vibrations intuitives de l'esprit ; elle   devient ainsi une qualité de l'âme.

Aujourd'hui, il arrive souvent qu'un être humain accomplisse   consciencieusement son devoir en servant quelqu'un qu'il méprise au fond de   luimême, ce qui ne mérite évidemment pas la désignation de fidélité mais   reste uniquement l'accomplissement d'un devoir dont il a pris la charge sur   le plan matériel. C'est donc un fait purement extérieur qui ne peut apporter   en retour que des avantages matériels à la personne en question, qu'il   s'agisse de sa réputation sur Terre ou de biens terrestres.

Dans de telles conditions, il ne saurait y avoir de fidélité   authentique puisque celle-ci doit s'offrir librement et va de pair avec le   véritable amour dont elle ne saurait être séparée. C'est aussi pourquoi la   fidélité ne peut agir seule !

Or, si les êtres humains vivaient le véritable amour, comme cela est   voulu de Dieu, ce fait à lui seul constituerait le levier qui transformerait   un grand nombre des rapports humains, voire même leur totalité ! Alors, aucun   être méprisable intérieurement ne pourrait plus subsister, et encore moins   remporter des succès ici sur Terre. Cela déclencherait immédiatement une   grande épuration.

On ne rendrait plus d'honneurs terrestres à des êtres méprisables   intérieurement, et ils ne seraient plus en état d'occuper une charge ici-bas,   car le savoir intellectuel à lui seul ne justifie pas l'exercice d'une charge   !

L'accomplissement du devoir serait alors une joie absolue, tout   labeur deviendrait un plaisir parce que chaque pensée, chaque action serait   entièrement pénétrée du véritable amour tel qu'il est voulu de Dieu. Joint au   sentiment de justice qui jamais ne se laisse troubler, cet amour inclut aussi   la fidélité, une fidélité qui est et demeure immuable ; étant une évidence,   elle ne saurait être considérée comme un mérite qui doit être récompensé.

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13 avril 2012

Le premier Commandement de Dieu

                                                                

LES DIX COMMANDEMENTS DE DIEU

 

Le premier Commandement de Dieu

JE SUIS LE SEIGNEUR, TON DIEU !

TU N'AURAS PAS D'AUTRES DIEUX A COTÉ DE MOI!

 

(1)

Quiconque sait lire ces paroles de façon juste, y verra certes déjà le jugement de beaucoup qui n'observent pas ce commandement, le plus noble de tous.

«Tu n'auras pas d'autres dieux ! »

Plus d'un être humain se représente bien trop peu dans ces paroles. Il se l'est rendu trop facile ! Par idolâtres, il ne pense sans doute en premier lieu qu'à ces êtres humains qui s'agenouillent devant une série de figures en bois, dont chacune d'entre elles représente une divinité distincte, il pense peut-être aussi aux adorateurs du diable et aux semblables égarés dont, dans le meilleur des cas, il se souvient avec compassion, mais ce faisant, il ne pense pas à lui.

Considérez-vous, une bonne fois tranquillement, et examinez-vous si vous aussi n'en feriez pas partie !

L'un a un enfant qui passe pour lui effectivement au-dessus de tout, pour lequel il pourrait faire n'importe quel sacrifice, au sujet duquel il oublie tout le reste.

L'autre place les jouissances terrestres largement au-dessus de tout,

(2)

il ne serait finalement pas capable, même avec le meilleur vouloir, de renoncer à ces jouissances pour quoi que ce soit si une telle exigence qui lui accorde la libre décision s'offrait à lui. Un troisième à nouveau aime l'argent, un quatrième le pouvoir, un cinquième une femme, un autre les honneurs terrestres, et tous à nouveau en tout cela, pour finir, seulement... eux-mêmes !

C'est de l'idolâtrie dans le sens le plus vrai. Contre cela le premier commandement met en garde ! L'interdit ! Et malheur à celui qui ne l'observe pas textuellement !

Cette transgression se venge immédiatement par le fait qu'un tel être humain doit toujours demeurer lié à la Terre lorsqu'il passe dans le monde de matière subtile. Mais en réalité, il s'est lui-même lié uniquement à la Terre par le penchant à quelque chose qui est sur Terre ! Il sera ainsi retenu de l'ascension ultérieure, perd le temps qui lui est accordé pour cela et court le danger de ne pas sortir à temps du règne de matière subtile, dans une résurrection hors de celui-ci vers le lumineux Royaume des esprits libres.

(3)

Ensuite il sera entraîné dans l'inévitable désagrégation de toute matière, servant à la purification pour sa résurrection et sa nouvelle formation. Mais c'est, pour l'âme humaine, la mort spirituelle de tout ce qui est devenu conscient et personnel, et ainsi également l'anéantissement de sa forme comme de son nom, pour l'éternité !

L'observance de ce commandement doit protéger contre cette chose épouvantable ! C'est le commandement le plus noble, parce qu'il demeure celui dont l'être humain a entre autres le plus besoin ! Malheureusement il a beaucoup trop tendance à se soumettre à un penchant quelconque, qui finalement l'asservit ! Mais ce qu'il laisse devenir un penchant, il en fait un veau d'or qu'il met à la place la plus éminente et de ce fait aussi comme idole ou faux dieu à côté de son Dieu, très souvent même encore au-dessus de Lui !

Malheureusement il n'est que trop de ces «penchants» que l'être humain s'est créés et dont il fait volontiers son bien propre dans la plus grande insouciance ! Un penchant est la prédilection pour une quelconque chose terrestre, comme je l'ai déjà mentionné. Naturellement, il y en a encore bien davantage.

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Or quiconque fait sien un penchant, «penche», comme le mot le reproduit justement. De ce fait il est attaché à la matière dense lorsqu’il parvient dans l'au-delà pour son évolution ultérieure et ne peut s'en libérer aussi facilement, donc est entravé, retenu ! On peut aussi appeler cela une malédiction qui pèse sur lui. L'évènement est le même, peu importe comment littéralement il arrive à expression.

Cependant si dans l'existence terrestre il place Dieu au-dessus de tout, non seulement dans sa représentation ou seulement en paroles, mais en intuition, donc vraiment et authentiquement, en un amour rempli de vénération qui le lie comme à un penchant, alors dans la même répercussion il aspirera par la liaison immédiatement vers le haut lorsqu'il arrivera dans l'au-delà ; car il emporte la vénération et l'Amour vers Dieu, ils le tiennent et le portent finalement dans le Paradis, le séjour des esprits purs, devenus libres de tous fardeaux, dont la liaison ne conduit que vers la lumineuse Vérité de Dieu !

C'est pourquoi veillez rigoureusement à l'observance de ce commandement. Par ce moyen vous serez préservés de nombreux fils du destin de nature défavorable

 

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